En 2010, Luke Stewart est venu à Toronto lors du sommet du G20 pour participer à des manifestations. Il s'est rendu à Allan Gardens pour participer à un rassemblement et à une marche. La police avait formé un périmètre autour des jardins et a exigé que les gens se soumettent à une inspection des sacs pour pouvoir entrer.
Luke a refusé de laisser la police inspecter son sac et a contesté leur autorité pour l'empêcher d'entrer dans les jardins. Lorsqu'il a tenté de dépasser la police, il a été arrêté, son sac a été fouillé et ses lunettes de natation lui ont été retirées. La police a finalement démantelé leur périmètre et cessé d'inspecter les sacs des gens lorsqu'ils entraient dans les jardins. Nous sommes intervenus dans cette affaire pour faire valoir que la police n'avait aucune autorité légale d'exiger ces fouilles de sacs comme condition d'entrée dans les Jardins en premier lieu. Dans cette situation, la police n'avait aucune autorité pour exiger de fouiller les manifestants entrant dans le parc.
M. Stewart a intenté une action contre le recours par la police à des fouilles massives et aveugles des manifestants pendant les manifestations du G20. Son cas a été porté en appel devant la Cour d'appel de l'Ontario par la Cour supérieure de justice de l'Ontario, et en 2020 (dix ans plus tard), la Cour s'est rangée du côté de Luke et de l'ACLC : la police ne peut pas vous fouiller sans commettre un crime.