Le gouvernement réagissait aux manifestations qui avaient lieu dans diverses régions du pays, y compris une occupation d'une semaine au centre-ville d'Ottawa. La situation à Ottawa était compliquée, difficile et douloureuse. Une action prudente et rapide était nécessaire pour ouvrir les rues et soutenir les résidents, en particulier ceux des communautés racialisées et d'autres communautés marginalisées qui avaient signalé des actes d'intimidation, de harcèlement et d'agression.
Même si une action à Ottawa était nécessaire, l'invocation nationale par le gouvernement fédéral de la Loi sur les mesures d’urgence n'était pas. Les pouvoirs d'urgence sont, par définition, extraordinaires. Le recours aux statuts d'urgence ne doit pas être normalisé. Dans ce cas, l'utilisation de la Loi sur les mesures d’urgence limiter la liberté de réunion pacifique et la vie privée dans tout le pays était inutile, injustifiable et inconstitutionnel.
Utilisant ce pouvoir législatif, le gouvernement a adopté deux arrêtés d'urgence qui eu des conséquences radicales pour les droits et libertés de personnes à travers le pays.