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Il y a deux jours, nous avons écrit au gouvernement de l'Ontario au sujet du fait que les gens obtiennent des contraventions en vertu de la Loi sur les infractions provinciales (POA), mais le processus pour lutter contre ces contraventions n'est pas clair. Habituellement, vous devez vous rendre à un greffe dans les 15 jours pour dire que vous voulez vous battre contre une contravention, mais la plupart des greffes sont actuellement fermés. Nous avons fait un suivi aujourd'hui pour demander au gouvernement d'indiquer clairement que les gens n'ont à prendre aucune mesure liée à ces contraventions tant que la déclaration d'urgence n'est pas terminée. Nous voulons qu'ils modifient un règlement pour que ce soit clair.

24 avril 2020
Hon. Doug Downey
Procureur général de l'Ontario
11e étage, 720, rue Bay Toronto (Ontario) M7A 2S9

Hon. Sylvie Jones
Solliciteur général de l'Ontario
25, rue Grosvenor Toronto (Ontario) M7A 1Y6

Hon. Steve Clark
Ministre des Affaires municipales et du Logement
17e étage, 777, rue Bay Toronto (Ontario) M5G 2E5

OBJET : NOUVELLE commande de gestion d'urgence requise pour le processus officiel de POA

Chers ministres, je vous écris pour donner suite à ma lettre envoyée à votre attention hier, le 22 avril 2020. Pour être clair, une nouvelle clause devrait être ajoutée au Règl. 73/20, parce que cette clause est inconnue du public et de nombreuses municipalités, qui disent aux gens qu'ils doivent régler leurs contraventions dans les 15 jours suivant l'émission, comme si le Règl. 73/20 n'étaient pas en vigueur. En d'autres termes, les gens paient à tort des billets maintenant alors qu'en fait il n'y a pas de délai de résolution dans les 15 jours, car ils devraient avoir la possibilité à l'avenir de contester le billet, s'ils le souhaitent. Pour résoudre la non-conformité et la confusion, une nouvelle clause est nécessaire. Merci d'avoir répondu à notre lettre communiquée dans le cadre d'une enquête médiatique de la Tribune de la presse de Queen's Park. Dans cette réponse, vous notez qu'il existe déjà un règlement suspendant les délais de prescription et que cela s'applique aux infractions à la Loi sur les infractions provinciales. Vous indiquez également des informations sur le site Web de la Cour de justice de l'Ontario. Malheureusement, votre explication est directement contredite par les véritables constats d'infraction que les gens reçoivent et, dans certains cas, par les sites Web des municipalités que les gens sont susceptibles de visiter pour obtenir plus d'informations. C'est parce que votre interprétation du règlement n'est pas évidente à la lecture de l'ordonnance. À ce titre, nous vous demandons de clarifier cela par voie de règlement et de demander aux municipalités de fournir aux personnes recevant des billets un avis de leurs options. Une nouvelle clause pour clarifier cela pourrait être ajoutée au Règl. 73/20 indiquant :

    2a) Il est entendu que le délai pour contester une accusation en vertu de la Loi sur les infractions provinciales ne court pas pendant la durée de l'urgence.

De plus, un avis au même effet devrait être fourni à toute personne recevant un avis d'infraction en vertu de la Loi.

Sincèrement,

Cara Zwibel
Directrice du programme Libertés fondamentales

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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