Accéder au contenu principal
recherche

L'ACLC comparaît aujourd'hui devant la Cour suprême du Canada dans PGQ c. Senneville, en appel de la Cour d'appel du Québec. La question dans cet appel est le cadre juridique approprié pour évaluer si une peine minimale obligatoire est exagérément disproportionnée. Si tel est le cas, la peine minimale obligatoire constituerait une violation de l'art. 12 de la Charte des droits et libertés, qui interdit les peines cruelles et inhabituelles.

L’ACLC soulève trois points dans son intervention. Premièrement, elle identifiera les principes fondamentaux qui aideront les tribunaux à déterminer si une peine minimale obligatoire est exagérément disproportionnée par rapport à une peine proportionnelle. Deuxièmement, pour déterminer une peine proportionnelle, le tribunal doit évaluer les circonstances dans lesquelles l’infraction a été commise. Troisièmement, la question de savoir si une personne peut ou non obtenir une libération conditionnelle par l’exercice du pouvoir discrétionnaire de la Commission des libérations conditionnelles du Canada n’est pas pertinente pour l’analyse de l’art. 12.

Vous pouvez lire le mémoire de l'ACLC ici.

La CCLA remercie Nader Hasan et Spencer Bass de Stockwoods LLP pour leur excellent travail. pro bono représentation dans cette affaire.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

Pour les médias

Pour d'autres commentaires, veuillez nous contacter à media@ccla.org.

Pour les mises à jour en direct

Veuillez continuer à vous référer à cette page et à nos plateformes de médias sociaux. On est dessus InstagramFacebook, et Twitter.

Fermer le menu
fr_CAFrançais du Canada