Le droit de vote nous permet d'avoir un mot important sur la façon dont nous sommes gouvernés en tant que pays. Ce droit est au cœur de notre démocratie. En vertu de la Charte canadienne des droits et libertés, tous les citoyens canadiens ont le droit fondamental de voter aux élections fédérales et provinciales.
Protéger les droits de vote
Tentatives du gouvernement de limiter le droit de vote saper notre système démocratique participatif et la légitimité de notre gouvernement
Notre victoire en Cour supérieure en 2019
Gillian Frank et Jamie Duong sont des citoyens canadiens qui ont vécu et travaillé à New York pendant la majeure partie de leur vie d'adulte. Ils prévoyaient de revenir au Canada s'ils trouvaient des possibilités d'emploi fiables et convenables. Cependant, lors de la dernière élection fédérale, ils ont été ne pas pouvoir voter parce qu'ils vivaient à l'extérieur du Canada depuis plus de cinq ans.
Nous avons soutenu, et le tribunal a accepté, que le Parlement ne peut pas retirer le droit de vote aux citoyens canadiens, même aux non-résidents de longue date. L'ACLC est intervenue dans cette affaire importante pour faire valoir que la législation dans cette affaire crée un régime en vertu duquel une catégorie entière d'environ 1,4 million de Canadiens est traitée différemment et injustement en fonction d'une caractéristique personnelle — le lieu de résidence.
L'interdiction de voter prive les Canadiens non-résidents de leur autonomie personnelle et de leur autodétermination et crée une catégorie de citoyens de « seconde classe ».
Une différence de lieu de résidence ne peut tout simplement pas justifier de priver des individus de leur droit d'être des citoyens canadiens à part entière et égaux. Nos gouvernements, à tous les niveaux, agissent au nom du peuple. Ils sont élus pour nous servir et représenter nos intérêts en prenant les décisions concernant les lois qui seront adoptées et les politiques qui devraient régir.