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15 mars 2021

Le mardi 16 mars, les avocats de l'ACLC comparaîtront devant la Cour suprême du Canada dans une affaire d'une importance vitale pour la protection de la démocratie canadienne et de la liberté d'expression. Dans Ville de Toronto c. Ontario, la ville de Toronto soutient que la législation provinciale modifiant la taille du conseil municipal de Toronto en pleine élection municipale est inconstitutionnel. L'ACLC intervient pour soutenir la position de la Ville. Nous soutenons que le Charte des droits et libertés offre une large protection au discours politique et une législation qui sape fondamentalement ce discours – en changeant les règles du jeu électorales à mi-élection – est une limite déraisonnable à cette liberté. 

La Citéy et certaines personnes – y compris les candidats aux élections – a commencé le litige lorsque la province a promulgué une loi qui a réduit la taille du conseil municipal de 47 à 25 sièges. La Cour supérieure de l'Ontario a initialement déclaré la loi inconstitutionnelle, mais cette décision a été infirmée par la Cour d'appel de l'Ontario et l'élection s'est déroulée sur la base du 25structure de quartier. L'affaire se poursuit devant la Cour suprême du Canada compte tenu de son importance pour les municipalités de tout le pays.      

La décision de la Cour d'appel de l'Ontario reposait en partie sur une distinction entre les droits « négatifs » et « positifs ». Dans le contexte de la liberté d'expression, le SuLa première Cour du Canada a déclaré que la protection « interdit les bâillons, mais n'oblige pas la distribution de mégaphones ». L'ACLC a soutenu que cette distinction artificielle devrait être rejetée et que dans ce cas, la loi portait atteinte à la liberté d'expression et devait être examinée dans son contexte, sur la base de la preuve et à la lumière des valeurs que la liberté d'expression est censée protéger. L'ACLC soutient que la garantie de la liberté d'expression vise à garantir que tous les citoyens ont une voix égale et peuvent participer librement au processus politique. La loi promulguée par la province a fondamentalement miné ces propositions.  

Nous remercions notre excellent avocat bénévole dans cette affaire, Steven Barrett et Geetha Philipupillai de Goldblatt Partners LLP. Notre mémoire peut être consulté sur le site Web de la Cour suprême ici : https://www.scc-csc.ca/case-dossier/info/af-ma-eng.aspx?cas=38921 

Lisez le communiqué de presse ici. 

À propos de l’Association canadienne des libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des partisans dans tout le pays. Fondée en 1964, c’est une association de défense des droits de la personne qui opère à l’échelle du Canada pour défendre les droits, la dignité, la sécurité et les libertés de toute la population.

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