Les sociétés d'aide à l'enfance sont des organisations régies par des conseils d'administration élus localement, des sociétés autochtones et des conseils de bande. Les sociétés sont responsables de la prestation des services de protection de l'enfance, conformément à la législation, aux règlements et aux politiques et normes du ministère. Pendant l'épidémie de COVID-19, ces sociétés déterminent la meilleure façon de répondre aux besoins de chaque enfant pris en charge, sous réserve d'ordonnances judiciaires et éclairées par les recommandations de la santé publique. Cela comprend des décisions sur la meilleure façon de procéder avec les visites familiales pendant la pandémie tout en préservant la sécurité et le bien-être des enfants, des jeunes, des soignants et des familles.
Les sociétés d'aide à l'enfance sont responsables de la prestation de services de protection de l'enfance, conformément à la législation, aux règlements et aux politiques et normes du ministère. Cela comprend des décisions sur la meilleure façon de procéder avec les visites familiales pendant la pandémie tout en préservant la sécurité et le bien-être des enfants, des jeunes, des soignants et des familles.
À l'ACLC, nous pensons que même si l'existence d'une urgence de santé publique exige de la prudence, refuser aux parents et aux enfants la possibilité d'être ensemble ou risquer de perdre le précieux lien enfant-parent est une violation des droits et libertés de l'homme.
Pourquoi c'est un problème
Les urgences publiques présentent de sérieux défis pour la préservation des libertés civiles.
Les gouvernements soucieux à juste titre de protéger le public en temps de crise peuvent aller trop loin et restreindre les droits des personnes au nom de la sécurité. Cependant, la Cour suprême du Canada a confirmé que même les menaces extrêmes à la sécurité publique, comme le terrorisme, ne permettent pas la suspension des libertés fondamentales, et que la réponse de l'État doit être proportionnée au risque en question.
À l'ACLC, nous pensons que même si l'existence d'une urgence de santé publique exige de la prudence, refuser aux parents et aux enfants la possibilité d'être ensemble ou risquer de perdre le précieux lien enfant-parent est une violation des droits et libertés de l'homme.
Notre récent travail pour protéger les familles pendant COVID.
2020 Contentieux.
Partout en Ontario, les sociétés d'aide à l'enfance ont réagi à la crise de la COVID-19 en restreignant l'accès en personne entre les parents et les enfants. Les suspensions ont affecté les familles dont l'accès avait lieu dans les bureaux de la Société et les centres d'accès avec supervision, ainsi que les familles où les enfants sont placés dans des familles.
L'ACLC a exhorté la Cour à adopter un critère pour la suspension du droit de visite en personne entre les enfants et leurs parents qui exigerait des ordonnances du tribunal pour limiter le droit de visite, fondée sur des preuves fiables et admissibles, lorsqu'il existe un risque démontré pour l'enfant ou aidants qui ne peuvent pas être atténués, et où l'impact de la suspension est proportionné au risque impliqué dans le maintien de l'accès.
Dans le cas de la Société d'aide à l'enfance de Toronto c. OO et JAGL, la Société d'aide à l'enfance a décidé que les parents ne pouvaient plus rendre visite à leur nourrisson qui était temporairement confié à des grands-parents en raison des risques pour la santé posés par la COVID-19. Les parents ont porté l'affaire devant le tribunal et le tribunal a décidé que le droit de visite pouvait être suspendu, malgré l'absence de toute preuve médicale convaincante indiquant que l'enfant courait un risque accru d'infection et même si les parents et les grands-parents étaient tous favorables à ce que les parents aient accès.
Les parents ont fait appel de la décision et l'ACLC intervient par souci des droits à une procédure régulière des familles impliquées dans les procédures de protection de l'enfance et pour s'assurer que les tribunaux exigent des parties qu'elles prennent en considération des preuves significatives des risques, même dans notre contexte actuel de pandémie mondiale. .
Chronologie
Documents
Les décisions
- 4 novembre 2020
Décision
Facta et réponses
- 29 juin 2020
Mémoire de l'appelant de l'intervenant - 29 juin 2020
Mémoire de l'ACLC - 24 juin 2020
Le ministère des Services à l'enfance, communautaires et sociaux répond aux préoccupations de l'ACLC - 29 mai 2020
Mémoire de l'appelant de la mère - 29 mai 2020
Mémoire de l'appelant du père