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Notre constitution impose des limites au pouvoir de punir de l'État. La peine de mort. Torture. Punition corporelle. Castration. Lobotomisation. le Charte canadienne des droits et libertés a protégé les gens de ces formes de châtiment parce qu'elles sont inacceptables dans tout système juridique qui valorise la dignité humaine fondamentale.

L'ACLC a comparu devant la Cour suprême en R c Bissonnette de faire valoir que l'imposition d'une peine d'emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de libération, est une forme excessive de châtiment qui viole la dignité humaine fondamentale. Nos systèmes judiciaire, pénal et correctionnel doivent respecter la dignité humaine pour tous – c'est une pierre de touche centrale du Charte. Les condamnations à perpétuité irréductibles imposent une peine interminable - une peine qui ne se termine que par la propre mort du prisonnier. Un système pénal pénal qui traite les gens comme des objets à entreposer n'a pas sa place au Canada. Une sanction pénale qui donne à un juge le pouvoir de verrouiller la porte et de jeter la clé, éliminant toute possibilité de libération en réexaminant l'incarcération d'une personne, est inhumaine. Cela ne devrait pas avoir sa place dans le système juridique canadien.

Lire les arguments de l'ACLC ICI.

Un grand merci à l'excellente représentation pro bono de Stephanie DiGiuseppe et Harshi Mann.

À propos de l’association canadienne sur les libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des sympathisant.e.s dans tout le pays. Fondé en 1964, c’est un organisme qui œuvre à l’échelle du Canada à la protection des droits et des libertés civiles de toute sa population.

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