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Étant donné que la section Apprendre de TalkRights présente du contenu produit par des bénévoles de l'ACLC et des entretiens avec des experts dans leurs propres mots, les opinions exprimées ici ne représentent pas nécessairement les propres politiques ou positions de l'ACLC. Pour les publications officielles, les rapports clés, les prises de position, la documentation juridique et les dernières nouvelles sur le travail de l'ACLC consultez la section In Focus de notre site Web.

En tant que Canadiens, l'importance de notre droit démocratique de vote est confirmée en vertu de l'article 3 de la Loi canadienne Charte des droits et libertés.

Droits démocratiques des citoyens

Tout citoyen du Canada a le droit de voter lors d'une élection de membres de la Chambre des communes ou d'une assemblée législative et d'être qualifié pour en être membre..

Ceux d'entre nous qui ont choisi d'exercer ce droit lors de nos élections fédérales se présentent aux bureaux de vote dans l'espoir d'influencer le résultat de l'élection. En tant que citoyens dans une démocratie, nous comprenons que les élections sont une question de décompte des voix, et que la personne avec le plus de voix gagne. Cependant, beaucoup de gens ne comprennent pas à quel type de système électoral ils participent. Le Canada a un système de vote uninominal majoritaire à un tour (SMU), qui est courant parmi les pays du Commonwealth et d'autres systèmes de démocratie parlementaire.

Comment fonctionne FPTP

Le Canada est divisé en 338 circonscriptions électorales différentes (auparavant 308), et chaque circonscription électorale a un « siège » au Parlement. Le député élu à chaque siège au Parlement est censé représenter les intérêts de cette circonscription électorale. Pendant la période électorale, 338 élections ont lieu simultanément et chaque électeur admissible de sa circonscription électorale peut voter pour son député. Le candidat gagnant doit seulement recevoir le plus de voix parmi tous les candidats, connus sous le nom de majorité simple ou de pluralité, plutôt que la moitié des voix, connue sous le nom de majorité absolue. Le vainqueur de cette élection deviendra le député de cette circonscription électorale, ce qui est communément appelé occuper un « siège » au Parlement. Après avoir siégé au Parlement, chaque député dispose d'un vote égal sur toute législation soumise au Parlement.

Comme la plupart d'entre nous le savent, chaque député fait partie d'un parti politique fédéral. Le gouvernement est formé par le parti qui obtient au moins la majorité simple des sièges au Parlement, communément appelé « gouvernement minoritaire ». Tout comme dans les circonscriptions électorales, cela n'a pas besoin d'être une majorité absolue. Par exemple, lors des dernières élections, le Parti libéral du Canada a remporté la majorité des sièges au gouvernement avec 184 sièges sur 338, mais en 2008, la partie conservatrice du Canada a remporté la majorité simple et a assumé un gouvernement minoritaire avec 124 sièges sur 308.

Quels sont certains des résultats positifs de ce système?

Le SMUT fonctionne en protégeant l'équilibre entre les intérêts régionaux et les intérêts partagés des personnes de différentes régions du Canada. Ceux qui partagent l'intérêt de ce qu'ils veulent que le rôle du gouvernement fédéral joue au sens large sont représentés par les partis politiques qu'ils soutiennent. Depuis la Confédération, le Canada a toujours voulu protéger les intérêts régionaux. Les différences entre ce que les habitants des régions rurales de Terre-Neuve attendent du gouvernement fédéral sont parfois très éloignées des intérêts des habitants du centre-ville de Vancouver. En votant pour des députés pour chaque circonscription électorale, nous avons l'avantage de pouvoir faire représenter tous les intérêts régionaux au Parlement.

Quels sont les défauts de ce système ?

En vertu de l'article 15 de la Charte chaque citoyen bénéficie de l'égalité de traitement et d'avantages en vertu de la loi, nous supposerions donc que chaque vote doit compter et a une influence égale sur le résultat de l'élection. Cependant, dans le système canadien de SMUT, certaines régions sont plus représentées au Parlement que d'autres, en raison de la division des circonscriptions électorales. Les circonscriptions dont la population électorale totale est plus faible ont pour effet de faire en sorte que chaque vote compte davantage. Chaque électeur a une plus grande influence sur le résultat de l'élection dans cette circonscription par rapport aux électeurs qui vivent dans une circonscription plus peuplée. En vertu de l'article 51A de la Loi constitutionnelle de 1867, les provinces ont droit à autant de députés qu'elles ont de membres au Sénat. Par exemple, l'Île-du-Prince-Édouard se voit garantir 4 membres du Sénat en vertu de l'article 24 de la Loi constitutionnelle de 1867, ils ont donc droit à au moins 4 députés. À l'Île-du-Prince-Édouard, chaque circonscription compte environ 28 000 électeurs admissibles, tandis que les autres circonscriptions peuvent compter près de 90 000 électeurs admissibles. Étant donné que chaque député est censé représenter les intérêts de cette circonscription et que chaque député a le même droit de vote, cela signifie que certains électeurs au Canada ont le triple de la représentation par habitant de leurs intérêts au Parlement.

Un autre problème perceptible est que les partis politiques traditionnels sont surreprésentés au Parlement parce que les partis alternatifs ne sont pas considérés comme des options viables. Par exemple, pour que le Parti vert du Canada élise Elizabeth May comme première députée en 2011, il lui fallait une forte concentration d'individus dans une circonscription (Saanich, Colombie-Britannique) partageant le même intérêt à voter pour leur candidat. Lors de cette élection, ils ont obtenu 1 des 308 sièges au Parlement, tandis que 3,81 TP1T de l'ensemble de la population électorale au Canada ont voté pour les candidats du Parti vert. Cela décourage les électeurs de voter pour leur parti ou leur candidat préféré au gouvernement et encourage le vote stratégique. Les électeurs, étant des décideurs rationnels, ne souhaitent parfois pas « gaspiller » leur vote en choisissant leur candidat local pour leur parti préféré, car ils craignent que ce parti ne trouve probablement pas l'appui populaire dans leur circonscription, alors ils ont plutôt choisi de voter pour un candidat d'un parti qui a plus de chances d'être élu.

Alternatives de vote

Le gouvernement libéral étudie actuellement la viabilité de systèmes de vote alternatifs au Canada. Comprendre comment notre système fonctionne est crucial alors que nous nous demandons si et comment le Canada changera notre façon de voter. Cependant, les alternatives à ce système électoral comme le système de vote unique transférable (VUT) et le système proportionnel mixte (RPM) ont leurs propres avantages et inconvénients. Ici, certains des avantages et des inconvénients de notre système FPTP ont été discutés, et certains des liens suivants peuvent être utilisés pour comparer les avantages et les inconvénients des systèmes alternatifs.

 

Liens utiles

http://www.cbc.ca/news/politics/the-pros-and-cons-of-canada-s-first-past-the-post-electoral-system-1.3116754

http://www.cbc.ca/news2/interactives/results-2015/

http://laws-lois.justice.gc.ca/eng/Const/page-15.html

https://www.sfu.ca/~aheard/elections/1867-present.html

http://votingreform.ca/

http://www.samaracanada.com/samara-in-the-classroom/electoral-reform/single-transferable-vote

https://engage.gov.bc.ca/howwevote/single-transferable-vote/

http://www.samaracanada.com/samara-in-the-classroom/electoral-reform/mixed-member-proportional-representation/

À propos de l’Association canadienne des libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des partisans dans tout le pays. Fondée en 1964, c’est une association de défense des droits de la personne qui opère à l’échelle du Canada pour défendre les droits, la dignité, la sécurité et les libertés de toute la population.

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