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Aujourd'hui, l'ACLC intervient dans une affaire devant la Cour suprême du Canada concernant la constitutionnalité de l'Entente sur les tiers pays sûrs (« ETPS ») – une entente qui désigne les États-Unis comme un pays « sûr » pour les réfugiés.

Sous réserve de quelques rares exceptions, depuis 2004, l'ETPS permet au Canada de renvoyer les réfugiés arrivant à nos postes frontaliers terrestres vers les États-Unis (« É.-U. »), sans aucune audition de leur demande d'asile.

La Cour fédérale a statué que la STCA violait l'art. 7 Droits garantis par la Charte des demandeurs d'asile renvoyés aux États-Unis en raison des pratiques de détention en matière d'immigration dans ce pays. Plus précisément, la Cour fédérale a conclu que les détenus de l'immigration font face à : un accès limité à la libération de détention; de sérieux obstacles à l'obtention d'une assistance juridique ; et des conditions de détention dures et souvent inhumaines (par exemple isolement cellulaire, températures glaciales, soins médicaux inadéquats et/ou retardés, nourriture et eau inadéquates et/ou insalubres). La Cour d'appel fédérale a renversé cette décision et l'affaire est maintenant devant la Cour suprême.

Les observations de l'ACLC se concentrent sur quelques questions clés soulevées par la décision de la Cour d'appel fédérale : le fardeau de la preuve imposé aux demandeurs dans les litiges fondés sur la Charte, ainsi que les exigences procédurales pour les justiciables confrontés à des allégations de privilège et de non-divulgation par une partie gouvernementale.

La décision de la Cour d'appel fédérale a conclu que les demandeurs n'avaient pas produit suffisamment de preuves et n'avaient pas suffisamment contesté les allégations de privilège du gouvernement. Ce faisant, il a introduit des exigences procédurales nouvelles et inutiles et élevé les normes de preuve, ce qui a suscité d'importantes préoccupations en matière d'accès à la justice.

La décision de la Cour suprême dans cette affaire aura une incidence sur la manière dont les droits garantis par la Charte seront contestés à l'avenir. Nous espérons sincèrement que la Cour affirmera son engagement de longue date à assurer la faisabilité pragmatique des litiges fondés sur les droits.

Pour une diffusion en direct de l'audience de la Cour suprême du Canada, cliquez sur ICI.

Vous pouvez lire notre demande de congé ici : FINAL-39749-CCR-et-al-v-Canada-MCI-et-al-CCLA-Motion-Record-leave-to-intervene.pdf

Téléchargez notre mémoire ici : 39749-Factum-of-the-Intervener-Canadian-Civil-Liberties-Association-CCLA.pdf

Nous apprécions grandement les efforts de notre équipe de litige pro bono Jacqueline Swaisland et Jonathan Porter de Landings LLP, Efrat Arbel à UBC et Benjamin Liston du Bureau du droit des réfugiés d'Aide juridique Ontario.

À propos de l’Association canadienne des libertés civiles

L’ACLC est un organisme indépendant à but non lucratif qui compte des partisans dans tout le pays. Fondée en 1964, c’est une association de défense des droits de la personne qui opère à l’échelle du Canada pour défendre les droits, la dignité, la sécurité et les libertés de toute la population.

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